©Musicrea - Eva Nova

Pour célébrer la journée internationale des femmes, André Couasnon, le compositeur de cette cantate, et Jean- François Picaut, l'auteur du poème, ont cherché à rendre hommage à la femme sous toutes ses facettes et sous toutes les latitudes. L'oeuvre en quatre parties évoque d'abord la femme par rapport à l'homme, mari ou amant, de l'Antiquité au XVème siècle puis la mère de la Renaissance au XIXème siècle. Ensuite, tout naturellement, dans Labor improbus, sont retracées les grandes étapes du travail des femmes au XXème siècle, en Afrique, en Asie et en Europe. Comme une synthèse à ce long poème chanté, la dernière partie, plus militante, s'intéresse à la femme d'aujourd'hui, celle qui veut vivre libre : "Que je porte ou non des enfants, je veux vivre tout simplement" ou encore "Ne plus être un bijou futile, ni même un instrument utile" et de conclure "Je voudrais pouvoir être moi"

 

Créée le 7 mars 1997, l'oeuvre a été interprétée par la soprano Aline Jalliet, le choeur des femmes du Centre d'Art Polyphonique de Bretagne (45 choristes) et l'Orchestre Musica Nostra (26 musiciens) sous la direction de Pierre-Yves Le Tortorec. Elle a aussi été donnée lors du Festival des Tombées de la Nuit à Rennes à l'été 1998.